L’épidémie d’#Ebola vient au Nord-Kivu et en Ituri vient de franchir le cap de 2000 cas. Selon la situation épidémiologique, il y a à ce jour 2008 cas dont 1346 décès. La coordination de la société civile du Nord-Kivu s’en inquiète et demande à la coordination de lé réponse de revoir sa stratégie et à la population de changer de perception.

« Si rien n’est fait, si nous continuons à regarder de manière passive cette situation, nous risquons de connaître une hécatombe dans notre région », a déclaré le vice-président de la société civile du Nord-Kivu, Edgar Mateso.

« La coordination de la riposte doit changer de stratégie. Mais aussi la population doit changer la manière de percevoir les choses (…). Je crois qu’avec ce nombre élevé, nous devons changer de langage », a-t-il ajouté dans un entretien avec #KomaEbola.

Pour lui, l’épidémie ne sera pas maitrisée tant que la communauté ne collaborera pas avec les équipes de la riposte, at aussi longtemps que les équipes de la riposte n’écouteront pas la population. « Aussi longtemps qu’il y aura cette méfiance, nous continuerons à perdre les nôtres », a encore souligné Edgar Mateso.

Le vice-président de la société civile du Nord-Kivu estime que la population a le droit de s’exprimer, de dénoncer les failles. Mais cela doit se faire pacifiquement.

Interrogés sur cette augmentation accélérée des cas d’#Ebola, les habitants de #Beni pensent que le gouvernement doit prendre toutes les mesures possibles contre les personnes qui résistent. Mais le personnel soignant doit appliquer d’autres méthodes pour éradiquer #Ebola.