Une épidémie en voie d’éradication et une autre qui émerge, comment faire pour s’en sortir…Cette préoccupation a été exprimée ce jeudi 2 avril par les leaders communautaires de l’aire de santé #Kasabinyole à #Beni lord d’une table ronde tenue à l’initiative d’#Internews. Plusieurs questions relatives à l’épidémie d’#Ebola et la pandémie du #Coronavirus ont été débattues. Pour les participants, la communauté doit se conformer aux mesures d’hygiène et pratiquer les « gestes barrières » pour éviter le pire face à ces deux maladies dangereuses.

Dix leaders locaux ont pris part à cette activité. Bien avant de commencer, on s’est lavé les mains comme l’indique le protocole, puis une distance d’un mètre entre les participants est respectée pour prévenir le COVID-19. S’agissant d’#Ebola, les participants se sont réjouis de la situation avant de soulever la question du virus qui resterait dans les fluides corporelles des survivants avec le risque de resurgir.

Pour eux, si Ebola est maitrisée, la crainte de la communauté réside dans le risque que représente, selon eux, les guéris d’#Ebola. En témoigne la question posée par ce participant. « Combien de temps il faut pour un homme ou  pour une femme guéri (e) d’#Ebola pour que le virus disparaisse de son sperme afin qu’il ne contamine pas sa partenaire » ?

Mais Madame Kaswera Gideoni de la sous-commission communication de la riposte a tenu à rassurer l’opinion. « La durée de la présence du virus dans le corps, dépend de l’immunité de chaque guéri. Actuellement il y a des guéris qui n’ont plus de virus dans leurs corps, néanmoins il y a d’autres qui passent plus d’une année avec le virus dans leur sperme, c’est la raison pour laquelle ils doivent être suivis pour se rassurer de l’évolution du virus dans leurs corps, les guéris peuvent arrêter d’être suivis par ordre du personnel soignant », a-t-elle répondu.

Elle poursuit en ajoutant d’autres informations : « Quand le virus est encore dans le sperme d’un guéri d’#Ebola, il est suivi psychologiquement et médicalement, mais aussi on lui remet des préservatifs pour écarter tout risque de contamination au cas où il rencontre une femme ou un homme », a-t-elle précisé.

Des questions sur le #coronavirus dit COVID-19 ont été également évoquées par les participants sur les modes de contamination et les modes de prévention. Au sortir de la rencontre, ces leaders communautaires se sont rendus compte du danger que représentent #Ebola et le Coronavirus. Ils ont donc recommandé à la communauté de se conformer aux bonnes pratiques d’hygiènes pour éviter toute contamination.

« #Ebola comme #coronavirus sont des épidémies qui sont des réalités dans notre communauté. La population doit prendre conscience et respecter les mesures édictées par le personnel de santé, en commençant par se laver régulièrement les mains », a lancé un participant.

Il faut notez qu’il reste une semaine et demie pour que la dixième épidémie de d’#Ebola soit déclarée finie à l’Est de la République Démocratique du Congo, si toutes les zones de santé jadis affectées par cette épidémie ne notifient plus des cas positifs à la maladie à virus #Ebola. La nouvelle préoccupation est celle du #Coronavirus.