Dans la ville de #Bunia (#Ituri), beaucoup de personnes émettent voir tous les décès enregistrés dans la communauté prélevés et testés avant tout enterrement. Pour ces personnes, cette pratique devrait devenir une habitude même si l’épidémie d’#Ebola est finie à l’Est de la RDC. Une proposition soutenue par le médecin directeur de l’hôpital général de référence de #Bunia dans la province de l’#ituri, le Dr John Katabuka.

Cet exercice avait pourtant été au centre de toutes les rumeurs, les équipes d’enterrement ayant été accusées de pratiques mystiques sur les corps. Mais depuis, les comportements ont changé. Rencontrés dans les rues de la ville de #Bunia, des habitants affirment accorder une importance capitale au prélèvement sur les décès pour déterminer les causes de la mort et protéger la communauté d’éventuelles contaminations s’il s’agissait d’une maladie contagieuse.

« Ce système est important vu que les maladies continuent à circuler parmi nous. Il faut savoir la cause des décès dans la communauté, c’est très important », explique une habitante. « Le swab reste valable parce qu’il y a des décès communautaires qui nous surprennent quelquefois. Dans ce cas le test trouve sa raison d’être pour qu’on sache les causes de la mort », ajoute un autre habitant de Bunia.

 Le médecin directeur de l’hôpital général de référence de #Bunia, le Dr John Katabuka se réjouit de cette prise de conscience et appelle la communauté à adhérer à cette proposition et faire confiance au système de swab dans le cadre de la prévention. 

 « Le swab systématique de tous les corps est très important surtout si un corps a été suspect du virus #Ebola soit du COVID-19.  Ceci pourrait nous permettre de limiter la propagation qui se passe de façon méconnue du virus. Nous pensons que la population doit adhérer et observer cette philosophie à partir du moment où cette pratique empêche la propagation de virus, et ça nous permet de découvrir de façon fortuite si un corps est positif  et là, nous allons procéder à un enterrement digne et sécurisé pour que la communauté ne soit pas contaminée », a expliqué le Dr John Katabuka.

A noter que le swab consiste, pour le personnel de santé, à prendre de la salive dans la bouche d’une personne décédée et l’emmener au laboratoire pur une analyse. Cet exercice permet de déterminer les causes de la mort de la personne et prendre des dispositions pour protéger la communauté en cas de maladie dangereuse.