A #Butembo, les conducteurs de taxi moto ne veulent plus être à l’origine de la résistance ni victimes de COVID-19, comme c’était le cas lors de la riposte contre l’épidémie de la maladie à virus Ebola. Dès  à présent, ils prennent toutes les dispositions nécessaires pour se protéger en se basant sur les acquis d’#Ebola. C’est ce qu’a annoncé le président de l’Association des Taximen Moto et Voiture (ATAMOV) de #Butembo, Misisa Jackson.

 « Nous sommes déjà bien formés et bien informés. Nous avons même déjà placé un kit de lavage des mains ici à l’entrée de l’ATAMOV. Aucun taximen ne peut entrer dans l’ATAMOV sans se laver les mains. Actuellement nous sommes dans une période de Covid-19, nous devons respecter les normes et les mesures d’hygiène. Nous ne voulons pas que nous soyons encore victimes  tels que nous l’avions été pendant la maladie à virus #Ebola », a déclaré Misisa Jackson dans un entretien avec #KomaEbola.

Le responsable de l’ATAMOV pense que les taximen ont acquis beaucoup de connaissances qui sont aussi de grande utilité, surtout que le danger de COVID 19 plane aussi sur la ville de Butembo. Pour cela, les taximen font des efforts pour respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène qui sont la base de protection contre le COVID 19. Plusieurs parkings sont dotés de Kits lave-mains, avec comme exemple à l’entrée des bureaux de l’ATAMOV.

Constitués en grande partie de jeunes, les conducteurs de taxis ont été pointés du doigt comme étant à la base des actes de résistance à la lutte contre  l’épidémie d’#Ebola. Du moins au début…Mais après avoir enregistré des cas de contamination dans leurs rangs et  même des décès, ils avaient pris conscience du danger de transport des personnes qui fuyaient les endroits touchés par la maladie. C’est alors que les responsables des taximen se sont mis en ordre de bataille pour lutter contre cette maladie à virus #Ebola.

« Je suis très content du fait qu’on a déclaré la fin de cette épidémie. Nous faisons partie des gens qui sont exposés. Si nous ne nous protégeons pas, nous serons parmi  les victimes. Et j’ai été tellement menacé (lors de la riposte #Ebola), nous avons été injuriés, on nous a menacé de mort. Mais les personnes qui nous ont injurié, certains sont venues nous demain der pardon. Car elles ont été convaincues que la maladie existe », se souvient le président de l’ATAMOV.

Depuis quelques semaines, la maladie à virus #Ebola n’est qu’un vieux souvenir à l’Est de la République démocratique du Congo. Mais l’on se souviendra encore et toujours que la ville de Butembo a été l’épicentre de la maladie à cause de la résistance de la part des conducteurs de mototaxis en particulier qui niaient l’existence de la maladie et attaquaient même les équipe de riposte. Mais finalement, certains d’entre eux sont tombés. C’est alors que  l’Association des Taximen Moto et Voiture (ATAMOV) s’est alignée.

Pour M. Misisa, c’est l’accompagnement des taximen guéris d’#Ebola, qui sont au nombre de 10 dans cette association. Il est important que la communauté comprenne qu’il n’y a aucun danger de travailler avec ces guéris. Car ils sont totalement guéris et ont droit plutôt à leur accompagnement psychologique, a conclu le Président de l’ATAMOV.

Notons que cette association est constituée de plusieurs catégories de la population dont des étudiants, des enseignants qui arrondissent leurs salaires après avoir dispensé les cours.