Les habitants de Mambasa demandent au gouvernement de construire un CTE dans leur territoire pour une prise en charge rapide des patients d’#Ebola qui s’enregistrent actuellement dans cette province de l’Ituri.

Le territoire de Mambasa où la maladie à virus #Ebola continue à tuer n’a jamais eu de Centre de Traitement Ebola (CTE). A cause des multiples décès enregistrés ces derniers jours, la majorité d’habitants pense que l’implantation d’un CTE est une priorité.

« Nous demandons aux autorités de faire leurs mieux possibles pour nous construire un CTE ici à Mambasa. Car si quelqu’un est malade il arrivera tellement fatiguer au CTE de Komanda avec la vive allure de l’ambulance.

Qu’ils nous amènent un centre de traitement Ebola ici chez nous ça sera encore très bien. Car transférer le malade de Mambasa à Komanda avec cette distance et le mauvais état de la route ne fais que compliquer les choses. Si on nous construit un CTE sur place ici tout ira bien. »

Contacté à ce sujet, Christophe Shako, le coordonnateur de la Réponse pour la province de l’Ituri assure avoir pris en considération cette demande des habitants du territoire de Mambasa.

« Cela fait une semaine, le secrétariat technique de Goma nouvellement installé a envoyé un expert à la matière et nous avons tenté d’échanger avec ce dernier. Nous avons trouvé que tout le monde plaide en faveur d’une implantation de centre de traitement Ebola à Mambasa et installation d’un laboratoire bien experte pour la détection des cas positif au virus d’Ebola Ii à Mambasa. Toutefois, l’état de route est très mauvais de Mambasa à komanda mais aussi le pont de l’ituri n’est pas réhabilité. S’il y a un cas suspect d’Ebola dans l’ambulance qui est dans un état grabataire, il doit supporter trois heures ou quatre heures de temps du voyage. Cette situation complique les choses. Nous ne pouvons pas dire quel jour sera construit ce CTE, cette compétence revient à la coordination de la riposte. »

Rappelons que 139 personnes sont décédées d’Ebola en territoire de Mambasa depuis la déclaration de cette épidémie au mois d’Aout 2018.