Ebola : Les jeunes de #Kitatumba pensent qu’il faut mieux contrôler le transport en commun

Comment maîtriser le transport en commun dans la cadre de la prévention de la maladie à virus #Ebola ? C’est la question discutée au cours d’une séance de radio club ce dimanche par les jeunes de #Kitatumba dans la ville de #Butembo. Les participants ont identifié les acteurs du transport en commun, notamment les conducteurs de motos-taxis, comme étant des personnes qui pourraient favoriser la circulation du virus, à cause de leur travail.

Pour les participants, le transport en commun fait partie des choses à contrôler pour mettre fin à #Ebola. Car le constat est que des malades se déplacent souvent vers les centres urbains à la recherche des soins de qualité. En utilisant le transport en commun, ils peuvent malheureusement importer le virus dans des endroits sains, s’ils étaient atteints d’#Ebola.

Les transporteurs rencontrés à #Butembo sont eux-mêmes conscients de cette situation. « (…) J’avais eu des passagers malades qui disaient que c’est du poison. Je les avais transportés jusqu’à #Mabalako avant de les confier également à un autre taximan jusqu’à destination. Quatre jours après, nous avons appris que ces malades étaient décédés », a confessé un motard.

Mais depuis, les choses ont changé. Les chauffeurs de voiture et les conducteurs de motos-taxis sont très regardant car ils sont conscients d’être exposés à la maladie à virus #Ebola. Désormais, ils évitent de prendre des personnes qui paraissent malades et qui viennent des zones infectées telles que les zones de santé de #Mabalako ou de #Mandima.

« Actuellement on a compris que la maladie existe bel et bien. Nous avons été sensibilisés. Quand on voit un malade, on ne le transporte pas facilement. Nous passons aux différents points d’entrée, nous prélevons la température, nous nous-lavons les mains. Si c’est un malade, nous nous renseignons sur sa provenance car nous savons que certains viennent des Mabalako et ailleurs. Nous sommes obligés de ne pas le transporter », a dit un autre.

Rappelons qu’actuellement, les conducteurs de voiture et motos-taxis sont en train d’être vaccinés en masse contre la maladie à virus « Ebola. Et cela dans les zones de santé de #Butembo, #Beni, #Mabalako et ailleurs, un signe de leur engagement dans la lutte contre #Ebola