Le chef des déplacés internes pygmées leur demande de combattre Ebola

Comment la communauté pygmée de #Beni fait-elle face à la maladie à virus #Ebola ? En tout cas, dans leur camp de fortune situé à l’Ecole primaire Mwangaza à #Oicha, l’on peut apercevoir d’un côté des pygmées qui se méfient des règles d’hygiène et de l’autre, ceux qui essaient d’appliquer ces mesures en dépit des moyens limités.

Ils sont nombreux, les pygmées qui reconnaissent la gravité de l’épidémie de la maladie à virus #Ebola. C’est le cas de cet homme qui voudrait bien suivre à la lettre les mesures d’hygiène, mais il est dépourvu de tout.

« Dans notre camp aujourd’hui, on n’a pas suffisamment de kits de lavage de mains. Mais quand on était chez nous à #Mabasele (un quartier d’#Oicha occupé par un groupe armé), on respectait quand même les mesures d’hygiène. Mais ici, on fait ce qu’on peut car on n’a rien », déplore-t-il.

Cet autre pygmée, par contre, pense qu’#Ebola ne peut en aucun cas l’atteindre. Car depuis des années, sa communauté ne vit qu’en brousse mais elle n’a jamais été frappée d’une quelconque épidémie.
« #Ebola ne nous affecte pas, nous les pygmées. Depuis nos ancêtres, l’on ne connaît pas cette maladie. Ici chez nous, dans notre Congo ? Non parle-moi d’autres maladies pas #Ebola. Ça on ne connaît pas », lance un autre.

Mais le chef de camp, Jean-Pierre Linga conseille à tout le monde d’être conscient de l’existence et de la gravité de cette maladie. « Je donne cette information partout où je passe. Lavons-nous les mains régulièrement, protégeons-nous contre #Ebola. La maladie est parmi nous, protégeons-nous comme l’ensemble du pays », dit-il.

Signalons que depuis le début de l’épidémie à Beni-Ville, aucun cas d’#Ebola n’a été enregistré parmi les pygmées d’#Oicha.