Le Prof. Jean Jacques Muyembe demande plus de vigilance pour mettre fin à #Ebola

Alors que l’épidémie d’#Ebola est nettement en baisse au Nord-Kivu, le Prof. Jean Jacques Muyembo, responsable de la réponse appelle à plus de vigilance et à l’harmonie dans le travail pour mettre fin définitivement à cette 10ème épidémie. C’était à l’ouverture de l’atelier d’évaluation à mi-parcours du 4ème plan de stratégie de la réponse à la maladie à virus #Ebola à #Goma ce mardi.

« Nous devons toujours être vigilants, nous devons atteindre zéro cas. (…) il faut renforcer la vigilance, renforcer la surveillance, renforcer l’engagement de la communauté et renforcer la sécurité. Nous sommes capables de le faire », a-t-il assuré avant de rappeler sa promesse de mettre fin à #Ebola le plus tôt possible.

Pour lui seul un bel environnement de travail peut aider à atteindre cet objectif. « Travailler dans l’harmonie, dans l’entente totale ! Là où il y a l’harmonie, là où il y a l’entente, il y a le succès », a souligné le Prof. qui, à sa prise de fonction en juillet dernier, s’était donné entre trois et quatre mois pour mettre fin à l’épidémie.

Le ministre national de la santé, le Dr Eteni Longondo, qui a ouvert les travaux s’est félicité ce mardi de la baisse du taux de mortalité dû à la maladie à virus #Ebola au Nord-Kivu.

« Depuis quelques mois, nous sommes en train d’assister à de très bons résultats. Nous avons la baisse de l’incidence d’#Ebola et puis l’épidémie est maintenant confinée à un seul endroit. Alors c’est déjà des résultats qui sont encourageants », a déclaré le ministre de la santé, le Dr Eteni Longondo, qui a aussi salué l’effort de tous les acteurs de la réponse.

A noter que cette rencontre regroupe tous les acteurs de la réponse à la maladie à virus #Ebola au Nord-Kivu et en Ituri. Le SRP4 englobe toute la stratégie à mettre en œuvre pour arrêter #Ebola.

Les principaux axes sont entre autres la détection et l’isolement rapide des cas, l’identification des actions de santé publique multidisciplinaires autour des cas confirmés, le renforcement de l’engagement communautaire, le renforcement du système de santé, la coordination des activités de partenaires locaux et internationaux. L’atelier va durer trois jours.