Le vaccin Johnson and Johnson lancé ce jeudi à Goma

Ce jeudi 14 novembre 2019, plusieurs habitants des aires de santé de #Kahembe et de #Majengo dans la ville de #Goma, ont reçu leur première dose du vaccin « Johnson and Johnson » contre la maladie à virus #Ebola. Pour ce premier, l’on a pu remarquer un engouement de la population.
Vers 9h du matin, quelques personnes étaient déjà visibles à l’endroit qui servira de site pour la vaccination dans l’aire de santé de #Majengo. Véronique Urbaniak, coordinatrice de la vaccination à l’ONG Médecins sans frontière (MSF) France salue l’enthousiasme de la population.

« Les personnes de #Goma sont intéressées. Pour le moment, nous sommes à #Goma et nous avons dit que nous voulions vacciner jusqu’à 50 milles personnes avec la possibilité d’aller ailleurs en province, en fonction de l’évolution de l’épidémie d’#Ebola. Aujourd’hui, on a ouvert deux sites, un à #Majengo et un à #Kahembe. Dans les semaines prochaines, nous souhaitons en ouvrir six pour avoir une pleine capacité de vaccination », a -t-elle déclaré.

Pour sa part, le coordinateur de la lutte contre #Ebola en RDC, le Prof. Steve Auka, a rappelé que les personnes qui ont eu le premier vaccin « Merck » ne sont pas autorisés à prendre le Johnson and Johnson. « Ceux qui ont reçu le premier vaccin sont bien protégés et non pas d’intérêt à venir prendre le deuxième vaccin », a-t-il assuré.

Mais au sein de la population, les avis divergent sur ce deuxième vaccin, même s’il est « utile ». « Je pense qu’il arrive au moment inopportun car #Ebola est en voie d’éradication », a lancé un habitant.

« Je n’ai jamais été en contact avec un cas positif d’#Ebola. Mais selon mon gré et après la sensibilisation je l’ai reçu (le vaccin). Nous avons vu les dégâts que cause #Ebola à #Beni et ailleurs, raison pour laquelle nous avons reçu le vaccin », a témoigné un autre qui venait de recevoir le vaccin.

Attendu depuis plusieurs mois, le vaccin Johnson and Johnson est en fin effectivement introduit en République démocratique du Congo. A l’inverse du premier qui était limité aux personnes de première ligne et aux contacts, le deuxième va permettre de vacciner plus de personnes.