Dans la zone de santé de #Mutwanga (territoire de #Beni), 8 patients sur 10 soignés dans les structures de santé souffrent de paludisme.  Cette information a été livrée à #KomaEbola par le directeur des soins de l’hôpital général de référence de #Mutwanga, le Dr Kamathe Kanyali Kisembo. Cette situation est liée, selon lui, à plusieurs facteurs dont l’insuffisance de sensibilisation et la non-utilisation des moustiquaires.

La zone de santé de #Mutwanga est endémique au paludisme selon le Dr Kamathe Kanyali Kisembo. Selon lui, la persistance de cette maladie dans la zone est due à l’insuffisance de sensibilisation de la communauté sur la prévention, la prolifération des moustiques anophèle femelle, mais aussi la faible utilisation des moustiquaires. Il regrette le fait que la population n’a pas l’air de s’inquiéter de ce danger alors que le paludisme entraine beaucoup de décès.

« Nous vivons avec la malaria (paludisme) dans notre région. 80% des malades que nous soignons ici à l’hôpital ou dans la zone de santé viennent se faire consulter pour le paludisme. La plupart de ces personnes meurt de cette maladie », a déclaré le Dr Kamathe Kanyali Kisembo.

Pour évoquer les causes, il pense d’abord à un manque d’informations. « Plusieurs personnes sont sous- informées. Elles ne sont pas tellement sensibilisées par apport à la prévention contre la malaria. Plusieurs habitants attendent tomber malade pour venir consulter un agent de santé », a déploré directeur des soins à l’hôpital général de référence de #Mutwanga.

Pour se protéger contre le paludisme, il a conseillé à la population de s’approprier les mesures de prévention et d’hygiène ainsi que l’usage permanent des moustiquaires imprégnées d’insecticide.  

« La prévention est la meilleure façon de se protéger contre la malaria.  Ce sont les moustiques qui sont à la base de la transmission de cette maladie. Et pour se protéger, il faut suivre les recommandations du personnel », a-t-il conclu.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme est une maladie potentiellement mortelle causée par des parasites transmis aux personnes par des piqûres de moustiques femelles de l’espèce Anophèles infectés. C’est une maladie évitable et curable. Les premiers symptômes du paludisme sont la fièvre, les céphalées et les frissons. S’il n’est pas traité dans les 24 heures, le paludisme peut évoluer vers une affection sévère souvent mortelle.