Au total 26 contacts ayant terminé leur période de suivi (21 jours) sont rentrés chez eux ce jeudi 27 février. II s’agit des contacts de certains cas positifs au virus #Ebola notifiés ces dernières semaines dans l’aire de santé de #Kanzulinzuli à #Beni. Ils étaient cantonnés au site de #Ndindi par la coordination de la riposte pour un meilleur suivi.

Ils étaient au nombre de 60 au départ. Mais 14 d’entre eux ont été déchargés bien avant. Ce jeudi, 26 autres ont fini leurs 21 jours de suivi dans ce site de cantonnement. Aucun d’entre eux n’a été confirmé positif au virus #Ebola. Par ailleurs, cinq étaient tombés malades mais ont été déclarés non-cas. L’une des femmes contact conseille à tous les cas suspects d’accepter d’être suivis pour éviter la propagation de la maladie.

« Les gens de la communauté disent des choses négatives autour du site de cantonnement, ils pensent qu’une fois qu’on y entre, les agents de la riposte eux-mêmes injectent le virus #Ebola aux personnes qui sont venues pour le suivi ; ce n’est pas la vérité, ce sont des rumeurs. Que tous ceux qui se sentent malades viennent, il n’y a pas de problème », a-t-elle témoigné.

 « Certains d’entre nous ont été conduits au centre de traitement #Ebola pour qu’on prélève leur sang car ils se sentaient malades. Ils sont revenus après trois jours parce qu’ils n’étaient pas atteints du virus #Ebola », a-t-elle ajouté.

Ces personnes témoignent avoir accepté d’être cantonnées et suivies parce qu’elles constituaient un danger pour leur communauté.

« Nous venons de totaliser 22 jours ici au site de cantonnement pour notre suivi. (…) Ce qui se dit dans la communauté n’est pas vrai. Nous pensons que c’était important que nous soyons suivis ensemble pour ne pas contaminer notre entourage », a dit un contact déchargé.

« L’équipe de psycho sociale voulait faire un suivi à domicile, mais elle a trouvé que ce n’était pas rassurant. Et moi personnellement, j’ai voulu être suivi avec les autres au site d’hébergement, car c’est mieux que de rester dans la communauté où il y a plus de risques d’être contaminé par le virus #Ebola », a déclaré une autre personne contact.

Pour l’équipe de psycho-sociale, le cantonnement permet aux équipes de la riposte de contenir la maladie à virus #Ebola pour qu’il n’y ait pas la propagation du virus, bien que cela n’a pas été facile au départ.

« Le mot cantonnement n’a pas été bien compris par la communauté. (…). Cela a fait que plusieurs familles sont restées réticentes. Mais c’est la bonne méthodologie de la riposte ; le cantonnement est un endroit qui peut nous aider à contenir le plus rapidement possible l’épidémie en y mettant les contacts », a souligné Justin Kasayi, responsable de l’équipe psycho- Sociale en zone de santé de #Beni.

Notons que la zone de santé de #Beni est la seule qui enregistre encore des cas positifs d’#Ebola. Toutefois, depuis sept jours, aucun nouveau cas positif n’y a été notifié.