Dans la zone de santé d’#Oïcha, les kits de lavage des mains disparaissent peu à peu dans les lieux publics. Les uns sont vandalisés, les autres volés. Cette alerte a été remontée la semaine passée dans une réunion de la cellule de communication du bureau central de la zone de santé.  Alors que le lavage régulier des mains est considéré comme le geste le plus simple et le plus efficace de prévention des maladies, les participants à cette réunion se sont montrés très préoccupés par la situation.

Ces kits ont été installés par les différents partenaires. Sur les 188 installations ravitaillés en eau potable par l’Organisation pour le Développement d’#Oicha (ODD), seulement 93 sont encore disponibles dont 45 opérationnels dans seulement sept aires de santé.  D’après Mumbere Kasando Olivier, logisticien de l’ODD, une partie des kits a été détruit et d’autres volés par des personnes mal intentionnées.

« Dans la zone de santé d’#Oicha, il y a 93 points de lavage des mains qu’on est en train de gérer actuellement. Ils étaient au nombre de 188 mais aujourd’hui, il en reste 93 car une partie a été détruit et l’autre  volée. Sur les 93, 48 sont installés dans des églises, des écoles et 45 dans d’autres lieux publics », a expliqué Mumbere Kasando Olivier.

Dans l’ensemble, les participants à la réunion, composés d’agents de santé et de chefs de base, ont exprimé leur inquiétude face à cette situation car installations contribuent à la lutte contre les maladies dites des mains sales. Ils ont ainsi recommandé à la communauté de s’impliquer dans l’approvisionnement en eau potable des quelques kits qui restent dans leurs entités respectives pour aider la population à garder les bonnes habitudes.

 « Nous recommandons à la population de bien vouloir protéger ces lave-mains encore en bon état et de les approvisionnés en eau potable parce que nous continuons à les utiliser au quotidien afin d’éviter les maladies des mains sales », ont déclaré les participants à la réunion de la cellule de communication de la zone de santé d’#Oicha.

A noter que lors de la récente épidémie d’#Ebola, la zone de santé d’#Oicha avait enregistré 65 cas confirmés dont 30 décès. Dans cette partie, les équipes de la riposte s’étaient heurtées à plusieurs défis dont l’insécurité.