Beni : La situation sécuritaire ne doit pas faire oublier la maladie à virus #Ebola (Dr Michel Tosalisana).

Depuis plusieurs jours, les activités de la réponse à la maladie à virus #Ebola sont paralysées dans la ville de #Beni. Les routes sont barricadées par des manifestants qui protestent contre l’insécurité persistante dans la ville et ses environs. Et la situation inquiète les responsables de la réponse à l’épidémie qui sévit dans la zone depuis plus d’un an.

« Dès lors qu’il y a eu l’insécurité (…), certaines commissions n’ont pas pu travailler comme dans la situation normale. C’est ainsi que, par exemple, pour la commission surveillance, toutes les alertes remontées n’ont pas été investiguées. Il se peut que certains corps n’aient pas été enterrés dignement et n’aient pas été sécurisés au préalable », a relevé le Dr Michel Tosalisana.

Le coordonnateur intérimaire de la réponse de #Beni a aussi évoqué des messages qui circulent dans la communauté selon lequel le manque d’activités signifierait la fin de l’épidémie. Car selon lui, si la communauté se relâche, les conséquences peuvent être fâcheuses. « Le virus commet des dégâts », a-t-il rappelé.

« Il n’est pas question de donner un message qui va décourager la population par rapport aux bonnes habitudes qu’elle avait déjà acquises : lavage des mains ; ne pas manipuler les corps ; relever tout cas de fièvre et de signes suspicions et signaler la présence d’un visiteur.

Il convient de rappeler que depuis la semaine passée, les la plupart des activités de la réponse au virus #Ebola tournent au ralenti, d’autres sont suspendues dans la ville de #Beni à cause des manifestions liées à l’insécurité.