A l’occasion de la célébration de la journée internationale des infirmiers ce mardi 12 mai, le conseil urbain des infirmiers de #Beni a déclaré que les infirmiers traversent un moment difficile pendant cette période d’épidémies dans la région où ils sont appelés à sauver des vies tous les jours. Très utilisés dans la prise en charges des malades d’#Ebola et finalement de #Coronavirus, ils affirment être souvent en difficulté dans l’exerce de leur travail.

Ces difficultés vont de l’incompréhension de certains malades qui va parfois créer un conflit entre la population et les prestataires de soins, à la résistance à certaines orientations  « surtout quand nous devons travailler dans la surveillance épidémiologique », expliqué le président de infirmiers de Beni, Kambale Munyama Moise.

« Nous avons environ 747 prestataires infirmiers identifiés, et ces patriotes infirmiers sont en train de traverser un moment assez difficile, pendant cette période de coronavirus et de la maladie à virus #Ebola dans notre zone de santé », déclare-t-il dans un entretien avec #KomaEbola.

Les infirmiers comme personnel de première ligne sont aussi très exposés au virus dans l’exercice de leur métier. Le président des infirmiers de Beni révèle d’ailleurs que depuis le début de l’épidémie de la maladie à virus #Ebola, beaucoup d’infirmiers et de médecins ont été infectés, d’autres ont perdu la vie.

« Il y a eu plus de 160 prestataires de soins qui sont tombés malades. Des infirmiers, des médecins et des agents de surface. Nous avons perdu environ 49 prestataires de soins dans  cette épidémie parmi lesquelles, pour la zone de santé de #Beni, trois infirmiers que  nous déplorons jusqu’aujourd’hui », révèle-t-il.

Mais Kambale Munyama Moise a aussi un sentiment de fierté car en dépit des cas de contamination enregistrés dans leur rang, les infirmiers ont toujours fait preuve de détermination pour continuer à sauver des vies en restant en première ligne dans la lutte contre #Ebola au point qu’il leur rend hommage.

« Nous lançons un message de réconfort à tous ces prestataires de santé ; nous les remercions du fait que pendant ce moment de la maladie à virus #Ebola, nos infirmiers ont pris le devant pour prendre en charge nos compatriotes congolais. S’ils avaient eu peur de l’épidémie  on aurait dû observer encore de plus de décès dans nos communautés » conclut-il.