À #Beni médecins, infirmiers et paramédicaux éprouve un sentiment de fierté d’avoir participé à la réponse à #Ebola pour la première fois aux côtés d’’experts nationaux et internationaux. C’est le cas de Guylaine Kasika,  une jeune infirmière, qui a elle aussi vécu cette expérience qu’elle a bien voulue partager avec #KomaEbola.

Guylaine Kasika est une jeune femme âgée d’une vingtaine d’années. Elle est infirmière depuis près de quatre ans à #Beni, l’une des zones les plus touchées par la dixième épidémie d’#Ebola en RDC. Avant la riposte, elle prestait dans  différentes structures de santé de la place. Face à l’avancée de l’épidémie, elle n’a pas hésité à se lancer dans la lutte pour sauver des vies. Aujourd’hui Ebola vaincu, elle se sent fière.

« J’ai été sélectionnée à l’apparition de la maladie à virus #Ebola  dans notre milieu pour aller soutenir la riposte. C’est dans ce paramètre qu’on a été là pour soigner les malades. Je suis fière de cela parce que j’ai vécu le premier risque de ma carrière. C’est pareil à un militaire au front pour défendre son pays », témoigne-t-elle.

Mais cette fierté ne se limite pas à la participation, mais aussi aux résultats obtenus. « Nous avons eu un nombre élevé de personnes guéries d’#Ebola comparativement à d’autres localités qui étaient affectées, nous nous félicitons pour ce grand travail accompli », ajoute la jeune infirmière, Guylaine Kasika.

« #Ebola est fini aujourd’hui, mais ce n’est pas pour dire qu’il ne peut plus apparaitre. C’est à nous de continuer à nous protéger d’avantage. Nous devons rester vigilants et alerter le personnel soignant chaque fois qu’il y a un cas suspect », recommande Guylaine Kasikaavant de féliciter la population.  «  Je félicite la population qui s’était impliquée dans les alertes afin de combattre ensemble cette maladie (#Ebola).

A partir de son expérience, elle sensibilise aujourd’hui sa communauté sur les gestes barrières contre le COVID-19 et d’autres maladies. D’ailleurs, elle décourage ceux qui pensent que la déclaration de l’épidémie de #Coronavirus est tout simplement de l’escroquerie.

A noter que la contribution de la femme a été remarquable dans la riposte contre l’épidémie d’#Ebola dans les zones touchées. Les unes ont conduit des activités d’engagement communautaire, les autres, professionnelles de santé celles-là, ont travaillé au même titre que les hommes dans la prise en charge des malades.