Biakato : « L’évacuation des médecins nous plonge dans le désarroi » (Marck Saghino, président de la société civile).

A #Biakoto et à #Lwemba, dans la zone de santé de #Mandima où les activités de la réponse à la maladie à virus #Ebola sont suspendues depuis plus d’une semaine à cause de l’insécurité, la société civile locale prie les habitants de ne pas considérer les médecins comme des ennemis, mais plutôt de collaborer avec eux pour faciliter la lutte contre cette épidémie.

La société civile du village de #Biakato reconnait que l’évacuation temporaire des médecins est un véritable casse-tête pour les habitants de la région. « L’évacuation des médecins nous plonge dans le désarroi. Nous avons sollicité qu’ils retournent et nous avons demandé à la population de ne pas être hostile aux médecins car ce sont eux qui nous soignent », a déclaré Marck Saghino, président de la société civile de #Biakato.

A #Goma, des conducteurs de mototaxi et transporteurs s’inquiètent aussi de la situation à cause du mouvement de population. « (…) Quand les gens se déplacent de #Biakato jusqu’ici, ça laisse à craindre. C’est une grande crainte si le centre de traitement Ebola de #Biakato ferme ses portes et que Médecins sans frontière quitte, ça nous fait peur. Ici à Goma, il y a ceux qui viennent de là et vice versa. Les gens peuvent quitter là et venir nous contaminer ici à #Goma », se sont-ils inquiétés.

Pour le professeur Jean Jacques Muyembe, les activités de la réponse à la maladie à virus #Ebola vont reprendre dans un court délai.

« Nous avons promis de reprendre nos activités le plus rapidement possible et en renfonçant la situation sécuritaire de nos équipes dans le centre de traitement #Ebola de #Biakato et dans les bases où se trouvent nos équipes. La population a promis son soutien aux équipes et également aux services de sécurité que nous allons mettre autour de ce centre », a-t-il annoncé.

Pour rappel, les équipes de la riposte contre la maladie à virus #Ebola se sont retirées de #Biakato après iune attaque contre la base de l’OMS qui a fait des victimes.