Les leaders communautaires dont certains venus de la périphérie de la ville de #Butembo ont félicité les Cellules d’animation communautaire (CAC) pour leurs actions dans la communauté. C’était au cours d’une table ronde organisée par #Internews le samedi 12 septembre. Les participants ont aussi invité les CAC à plus se focaliser sur les activités essentielles de santé en cette période d’épidémie de COVID-19. C’est l’une des principales recommandations formulées par ces leaders communautaires.

L’entrée en action des CAC est un plus pour la population. Mais dans certaines entités, ces acteurs communautaires privilégieraient les actions de développement au détriment de la promotion de la santé.  A #Vuvatsi, à l’Ouest de #Butembo, par exemple, un participant affirme n’avoir jamais rencontré un membre de la CAC passer de maison en maison pour parler de la santé alors que la zone connait l’épidémie de COVID-19.

« Les CAC de #Vuvatsi semblent oublier l’aspect de la surveillance à base communautaire. Ils sont plus visibles dans les actions de développement, par exemple la construction des canaux. Mais en ce qui concerne les activités de santé et les informations dans le domaine de la santé, ils sont moins actifs », a fait savoir un participant à la table ronde.

Présente à cette rencontre, l’infirmier Evariste Mutsunga, a appelé ces leaders à appuyer le travail des CAC. Pour elle, une faille du travail dans l’ensemble peut avoir des conséquences au sein de la communauté et dans le secteur de la santé. Alors, il a appelé les leaders communautaires à accompagner les CAC dans leurs activités quotidiennes pour l’intérêt de tous.

« Nous, leaders communautaires sommes appelés à relever les failles des membres des cellules d’animation communautaire. Ensemble avec eux, nous devons faire la surveillance à base communautaire. C’est les CAC et nous qui sommes sur le terrain, censés savoir s’il y a des guéris, des malades et faire le suivi des visiteurs qui viennent des zones à risque », a –t-il déclaré avant d’ajouter.

« La communauté c’est nous, si les CAC ne font pas bien leur travail, nous en payerons les frais aussi. Si une rumeur circule, nous devons nous approcher des infirmiers traitants de nos zones de santé pour que nous puissions comprendre la réalité et ainsi transmettre un message précis et fiable à la communauté », a souligné Evariste Mutsunga.

Notons que cette table ronde a été organisée pour s’imprégner de l’action de certains leaders communautaires dans la lutte contre les épidémies et les différentes maladies dans la communauté.