A #Butembo, le responsable de la zone de santé, demande à tous les infirmiers titulaires des différents centres de santé de #Butembo de rester en alerte en vue de détecter toutes les maladies épidémiques qui surgiraient dans la communauté. Le médecin chez de zone, le Dr Paluku Lwanzo Pablo, l’a annoncé dans une interview accordée à #KomaEbola ce mercredi 2 septembre.

En dehors du #Coronavirus, plusieurs autres cas des maladies dangereuses et mortelles sans une bonne prise en charge, sont notifiées dans la zone de santé. D’après le médecin chef de zone, il s’agit notamment du paludisme et des maladies respiratoires aigües. Alors il appelle les  responsables des structures sanitaires à demeurer vigilants.

« Le système national prévoit un système continu des maladies à potentiel épidémique que nous surveillons hebdomadairement. Mais il y a des maladies à déclaration immédiate qu’on doit surveiller chaque jour, comme #Ebola et #Coronavirus. Par rapport à la situation épidémiologique hebdomadaire, les malades habituels qui persistent dans les zones de santé   et particulièrement à #Butembo sont le paludisme et des maladies respiratoires aigües augmentent », déclare-t-il.

A la question de savoir si cette recrudescence du paludisme le Dr Paluku Lwanzo Pablo évoque  plusieurs raisons parmi lesquelles la faible utilisation des moustiquaires dans certains ménages, le fait que certaines personnes vont camper dans leur champ sans se protéger.

« Le paludisme est permanant ici à #Butembo, et cela pour plusieurs causes. Nous le suivons par la prévention et le traitement, on distribue des moustiquaires aux femmes enceintes, aux enfants au ménage pendant les campagnes. Mais malheureusement il y a les gens qui ne les utilisent pas, il y a aussi d’autres pendant les campagnes, qui partent travailler dans leurs champs et laissent les moustiquaires à la maison. C’est la raison qui fait que les cas de paludisme continuent à se multiplier », a fait savoir le Docteur Paluku Lwanzo Pablo.

A part #Butembo, d’autres zones de santé notifient également des cas de paludisme actuellement. La non-utilisation des moustiquaires et l’insuffisance de l’hygiène sont parmi les facteurs qui sont à la base de la persistance de cette maladie.