A quel moment et où doit-on porter le masque ? C’est la principale  question qui a surgi dans une table ronde organisée par Internews ce vendredi 12 Juin 2020 à l’intention des membres du « Groupe de Pression » Véranda Mutsanga de #Butembo. Cette activité visait à parler des actions que ce groupe de jeunes très influents peut mener pour accompagner la réponse à l’épidémie de COVID-19, notamment dans la surveillance communautaire.

A #Butembo, le groupe de pression Véranda Mutsanga veut démontrer qu’il n’est pas une « force négative » comme le croient certaines personnes. Face à l’ennemi commun, le COVID-19, ce groupe se dit motivé à sensibiliser la communauté comme au plus fort de l’épidémie d’Ebola. Mais pour mieux communiquer, ces jeunes veulent avoir la bonne information bien avant. C’est par exemple la précision sur le port de masque. Quand faut-il le porter pour respecter les mesures de prévention contre la COVID 19.

Selon Evariste Mutsunga, agent à la Division Provinciale de la Santé (DPS), le port de masque est un palliatif à la distanciation physique dans les endroits à grande fréquentation ou à forte densité, les marchés par exemple. Pour ce professionnel de la santé, lorsque l’on est dans un endroit où la distanciation physique est possible, l’on n’est pas obligé de porter le masque. C’est pourquoi d’ailleurs le port de masque est rendu obligatoire dans les lieux publics.

« Nous sommes appelés à mettre les cache-nez lorsque vous vous retrouvez dans un endroit où la distanciation physique n’est pas respectée. C’est par exemple les marchés quand vous voulez procurer de la nourriture. Ce n’est pas dit qu’on porter le masque du matin au soir », a précisé Evariste Mutsunga.   

En plus de la question des masques, les jeunes de la Véranda Mutsanga,  recommandent aux autorités locales de communiquer régulièrement  avec la population en vue de l’aider à comprendre le bienfondé de l’engagement communautaire, et  l’inciter à trouver des solutions locales à la lutte contre COVID 19 et #Ebola.

« Seule les autorités peuvent susciter l’engagement communautaire. Si ces autorités veulent réellement travailler avec la population, elles doivent reconnaitre les capacités de leurs administrés. Par exemple,  le maire qui doit faire des descentes dans les entités tant que les mesures de prévention contre le COVID-19 et #Ebola ne sont pas respectées », a déclaré un leader du groupe.

Considérés généralement comme étant à la base de la résistance, à un moment donnée de la riposte, l’engagement des groupes de jeunes de la ville de « Butembo avait finalement contribué à la réussite de la réponse à l’épidémie d’#Ebola. C’est ce même engagement qu’ils veulent manifester contre le COVID-19.