Des observations données et plusieurs recommandations formulées par les participants au débat public tenu à Kantine et à Metale ce weekend. Après plus de 25 jours sans nouveau cas d’Ebola au village de Métal, ces habitants de la zone de santé de Mabalako sont toujours mobilisé contre Ebola dans leur entité. Cette activité a été organisée par l’ONG Internews sous le thème « Que faire pour arrêter la résistance communautaire au village de Métal »

Au cours du débat public, des participants ont appelé les équipes de la riposte à l’endurance, avant d’insister sur le fait qu’elles doivent à tout prix multiplier les efforts renforcer la sensibilisation pour gagner la confiance de la communauté et limiter la résistance communautaire.

« Nous avons vécu beaucoup d’épidémies, ce n’est pas l’épidémie d’Ebola qui sera difficile à soigner. Du fait que le début n’a pas été favorable, voila ce qui crée des résistances au sein de la communauté. Les gens devraient chaque fois se surveiller mutuellement. Si vous constatez que quelqu’un est malade, il faut déjà alerter les équipes de la riposte. Les personnels soignants doivent doubler des efforts pour éradiquer cette maladie.

ême si les cas d’Ebola ont diminué chez nous, la maladie continue à circuler dans des villages qui sont aux alentours de Métal comme au village de Ngoyo et ailleurs. Les équipes doivent endurer et travailler fort »
Kasereka Kakimba, l’un des cadres de la sous – commission communication de Mangina, souligne que personne n’a raison de se soustraire aux mesures de précaution dans la lutte contre Ebola. Ce sont les efforts doublés du personnel soignant en collaboration avec la communauté qui amèneront à de meilleurs résultats.

« Que chacun comprenne que la maladie existe. C’est la compréhension de cette maladie par tout le monde qui nous poussera constituer une barrière puis cette maladie ne va plus atteindre son voisin »
Depuis plus de 25 jours, aucun nouveau cas de maladie à virus Ebola n’a été enregistré dans cet ancien foyer de l’épidémie d’Ebola en zone de santé de Mabalako selon les équipes de la coordination.