A #Kasindi, le groupement #Basongora qui connaissait fréquemment l’épidémie de choléra, a été épargné cette année grâce aux mesures de prévention contre la maladie à virus #Ebola. C’est ce que pense le directeur du comité de lutte contre les épidémies de #Kasindi, Kakule Sikuli. Pour lui, l’appropriation  de ces mesures par la population locale est à l’origine de cette situation.

Si l’épidémie d’#Ebola a fait beaucoup de victimes à l’Est du pays, les mesures de prévention instaurées ont permis indirectement de contrôler les autres  maladies. D’après le comité de lutte contre les épidémies (CELCE) de #Kasindi, le nombre de malades de choléra est passé par exemple de 700 à zéro dans le groupement #Basongora entre 2015 et 2020. Pour le directeur de cette structure, Kakule Sikuli, les différentes actions menées dans le cadre de la lutte contre #Ebola ont grandement aidé à stabiliser la situation dans cette localité endémique au #choléra.

 « L’apparition de la maladie à virus #Ebola a contribué à l’application des mesures d’hygiène au point où en 2019, il n’y a pas eu de cas comme avant parce  que les dispositifs de lavage des mains étaient installés partout. Si nous faisons une comparaison par rapport aux années passées, comme en 2015 il y avait 788 cas, en 2016 79 cas, 48 cas en 2017, 36 cas en 2018, mais en 2019 il n’y a eu aucun cas », expliqué Kakule Sikuli.

Bien avant, le groupement de #Basongora connaissait toujours l’épidémie de #choléra. Parmi les six aires de santé qu’elle compte par exemple, celle de la Frontière avait notifié à elle seule 90% des cas de choléra. Avec la stabilité connue aujourd’hui, le président du comité de santé de cette aire de santé, Paluku Kayisavira, encourage la population à maintenir le cap dans l’observance quotidienne des règles d’hygiène pour éviter la réapparition de cette épidémie.

« Nous recommandons à la communauté de garder des bonnes habitudes, respecter les mesures d’hygiène et garder son entourage propre. Il est important de se laver régulièrement les mains à l’eau propre et au savon. Il faut veiller également à ce que les enfants apprennent aussi à respecter les mesures préventives », recommande le directeur du comité de lutte contre les épidémies Kakule Sikuli.

Rappelons qu’entre janvier et juin 2020, les aires de santé #Lubiriha et la frontière avaient bénéficié du vaccin contre le #choléra. Plus de 50 milles personnes avaient bénéficié de cette vaccination qui s’était effectuée en deux phases.