A #Komanda dans la province de l’Ituri, les autorités sanitaires souhaiteraient à ce que la population évite manipuler les corps en cas de décès dans la communauté. Pour le médecin chez de chez de zone, le Dr docteur Faustin Singongozo, il faut toujours recourir à un agent de santé même si l’enterrement digne et sécurisé (EDS) ne se pratique plus. C’est une recommandation faite ce mardi 18 août 2020 au micro de #KomaEbola.

Le Dr Faustin Singo Ngozo fonde sa recommandation sur l’importance de la pratique de l’enterrement digne et sécurisé (EDS) qui permet de couper la chaîne de contamination d’un virus pendant une épidémie. Mais si cet exercice n’est plus exigé avec la fin d’#Ebola dans la zone, il pense que manipuler les corps reste dangereux, surtout quand on ne connait pas de quoi la personne est décédée.

« L’EDS est recommandé durant toutes les épidémies. Durant #Ebola, c’était une pratique pour couper la chaine de transmission. Comme il n’y a plus l’épidémie d’#Ebola, les habitants peuvent continuer à enterrer comme par le passé mais avec une différence : il ne faut pas manipuler le corps lorsqu’ on ne connaît pas la cause du décès.  Il faut retenir cette notion ». a expliqué le Dr Faustin Singo Ngozo.

Pour une meilleure surveillance et une bonne prévention, le médecin chez de zone de #Komanda prie la population de continuer à remonter les alertes aux autorités sanitaires lorsqu’il y a un cas de décès dans la communauté pour savoir les conduites à tenir.

« Nous demandons toujours à la communauté d’alerter en cas de décès pendant cette période. Il faut appeler le numéro d’alerte qui est encore opérationnel. S’il est avéré que c’est un cadavre suspect, à ce moment-là même notre équipe peut intervenir avec nos moyens du bord ou nous allons demander à la Croix-Rouge qui est dans la zone de nous venir en aide », a-t-il déclaré.

L’enterrement digne et sécurisé est une pratique qui consiste à protéger la population de la contamination à partir d’une personne décédée de la maladie à virus #Ebola. Mais depuis la déclaration de la fin de l’épidémie en juin dernier, l’EDS n’est plus exigé.  Mais les autorités appellent à la responsabilité de chaque citoyen pour prévenir les maladies.