Dans le territoire de #Beni, la zone de santé de #Vuhovi connaît une baisse significative de la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans actuellement. Cela grâce à l’accompagnement du personnel soignant qui a intensifié des séances de sensibilisation de la communauté sur certaines maladies causées par la mauvaise alimentation. Ces informations ont été données par le nutritionniste de l’hôpital général de #Vuhovi, Kasereka Mwembamba dans un entretien avec #KomaEbola.

Kasereka Mwembamba : lors de nos consultations, nous prélevons le point qui nous indique le taux de croissance d’un enfant. Si nous remarquons les signes de malnutrition, nous donnons des formations sur la nutrition aux parents de l’enfant. Et si le cas est grave nous l’envoyons directement au centre de santé pour qu’il bénéficie des premiers soins.

KomaEbola : Quels sont les signes de la malnutrition chez les enfants ?

Kasereka Mwembamba : Les premiers signes de la malnutrition sont la solitude ou l’empathie. Il y a des enfants qui présentent une perte d’appétit et ils ne mangent presque plus. Ils ne mangent que ce qui est à son goût. Petit à petit, sa peau va changer de couleur et prend une couleur un peu jaunâtre, parfois  ça devient très noire. Il s’en suivra le gonflement des pieds qui vont embraser tout le corps et c’est le stade qu’on appelle la « malnutrition sévère ». Ensuite, on va constater que l’enfant va commencer à refuser toute nourriture qu’on lui donne et c’est le stade qualifié de « malnutrition aigüe sévère ».

KomaEbola : Au cas où cette malnutrition n’est pas vite soignée, qu’est- ce qui peut arriver ?

Kasereka Mwembamba : Les conséquences sont telles que le retard de la croissance sur tous les plans, il va avoir une faible immunité de sorte qu’il deviendra maladif. A l’école, l’enfant aura une faible connaissance et s’il présente ces genres des signes, les parents doivent mettre en tête que ce sont les conséquences de la mauvaise alimentation chez l’enfant. C’est aux parents de respecter la consommation des aliments, car ces parents sont prévenus sur la croissance des enfants de zéro à 23 mois. Car c’est à ce moment-là que l’enfant est plus exposé à développer des problèmes nutritionnels.

KomaEbola : comment lutter contre cette maladie?

Kasereka Mwembamba : Nous mettons à contribution plusieurs stratégies, notamment l’allaitement du bébé juste après sa naissance. Car le lait maternel contient plusieurs nutriments dont la vitamine A, nécessaire pour la protection et la croissance de l’enfant. Et aussi nous observons la mère dès la conception jusqu’à 23 mois après avoir donné naissance, ils sont tous deux suivis pour prévenir la malnutrition.