#Butembo.

Après avoir déclaré une journée ville morte hier à #Butembo pour dénoncer les agressions et les menaces à l’endroit des équipes de riposte contre Ebola, la société civile du Nord-Kivu appelle les acteurs de la riposte à ne pas « se laisser vaincre par des menaces ».

« Les équipes de la riposte ne doivent pas se laisser vaincre par l’arsenal de menaces de certaines gens », a déclaré ce mardi, le vice-président de la société civile du Nord-Kivu, Edgar Mateso. Selon lui, malgré les attaques et les menaces, la coordination de la riposte devrait prendre courage et éradiquer #Ebola.  

Pour lui, l’ennemi commun est le virus #Ebola qui continue de tuer. Il indique que la population doit savoir que la maladie existe et doit suivre les orientations des équipes de la riposte. Il souhaite que la coordination de la riposte continue à sauver des vies.

« Quand nous cachons nos malades, nous palpons les morts, nous donnons des mauvaises informations et nous distribuons des rumeurs dans la communauté, cela engendre des résistances, des réticences et même de refus de transfert à l’hôpital lorsqu’ il y a un cas qui nécessite une intervention rapide et malheureusement les gens continuent de mourir », a déploré Edgar Mateso.

 A l’endroit de la population, la société civile demande que « les gens ne puissent pas chasser les équipes de la riposte. Ils doivent les accueillir et communier avec eux », a souligné Edgar Mateso, rappelant « l’hospitalité africaine ».

Un message est aussi adressé aux groupes armés. Il leur est demandé « de se rendre » et renforcer ensemble la sécurité des agents de la riposte. « Nous leur recommandons de laisser libre passage aux équipes de la riposte, parce que le même virus peut aussi les atteindre ».

A l’endroit du gouvernement, Edgar Mateso recommande un renforcement de la sécurité « pour que l’insécurité ne soit pas la source de la propagation de cette maladie partout ailleurs », conclut le vice-président de la société civile.