Plus de 3000 cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) ont été enregistrés entre janvier et septembre 2020 dans la zone de santé d’#Oicha. Ces statistiques ont été données par Kule Kyusa, superviseur des soins curatifs de cette zone de santé, lors d’un entretien accordé à #KomaEbola.

Lors de cet échange, Kule Kyusa a indiqué que ce taux élevé d’infections sexuellement transmissibles est dû à l’insuffisance de l’hygiène dans des toilettes et les rapports sexuels non protégés. D’après lui, les jeunes comme les adultes ont contracté ces infections avant d’en énumérer les signes.

« Les symptômes diffèrent ; pour les jeunes gens et les hommes, il y a picotement après 24 heures. Après avoir uriné on peut remarquer des secrétions qui tendent vers une couleur verdâtre. Pour les jeunes filles et les mamans, cela arrive très tardivement. Puis il y a des écoulements, il y a aussi une sorte de chatouillements de l’appareil génital », a-t-il expliqué.

Au vu des conséquences de ces infections, ce prestataire de santé appelle les personnes qui manifestent ces signes à se rendre le plus tôt possible dans une structure de santé pour une bonne prise en charge médicale. Il rappelle également que les IST peuvent conduire à la stérilité.

« La communauté devrait se faire soigner officiellement dans une structure de santé bien reconnue, là où la prise en charge peut se faire correctement. Ne pratiquez pas l’automédication, (…). Evitez les multiples partenaires, c’est aussi important de s’abstenir », a conseillé Kule Kyusa, le superviseur de soins curatifs de cette zone de santé d’#Oicha.

Enfin, Kule Kyusa plaide pour une intensification des séances de sensibilisations sur la dangerosité des infections sexuellement transmissibles au sein de la communauté.