Dans la commune d’#Oïcha (territoire de #Beni), les chrétiens catholiques ont pu célébrer une messe après quatre mois suite à la décision de fermer les lieux de culte pour cause de l’épidémie de #Coronavirus. Pour cette reprise, l’on a décidé de respecter les consignes de distanciation physique et limitant le nombre de fidèles. La messe de ce dimanche s’est fait en plusieurs vagues. Et les prêtres ont saisi l’occasion pour sensibiliser sur la nécessité de respecter les gestes barrières.

Tout le monde semblait satisfait de la reprise des cultes, les prêtres en premier. Mais aussi, tout se fait dans le strict respect des mesures de prévention des maladies. Pour ce serviteur de Dieu, rencontré à la fin de la messe à la paroisse de #Mabasele, les mesures d’hygiène ne permettent pas seulement de prévenir les maladies, elles permettent aussi de renforcer le bien-être social.

A l’entrée de la paroisse, on a installé un point de lavage des mains. Un service de prise de température des fidèles est aussi en place et tout le monde s’y soumet avant  d’accéder à la salle de culte. Et pour mieux faire respecter ces mesures d’hygiène.

« Le lavage des mains continue avant d’entrer dans l’église. D’ailleurs, lorsque les fidèles entrent à l’église, ils entrent par une porte et sortent par l’autre porte ; puis un autre groupe entre et se lave aussi les mains avant d’entrer. La sensibilisation est effective, nous devons le faire et nous continuons à le faire. On ne peut pas se lasser de le dire ni se fatiguer de sensibiliser les fidèles à respecter des mesures nécessaires pour le bien-être humain et social », a déclaré le prêtre.

En effet, le gouvernement n’a pas encore levé les mesures de l’Etat d’urgence sanitaire.  Mais puisque la crise continue l’évêque de Butembo-Beni  a autorisé les prêtres à reprendre  les  messes, mais avec un nombre réduit de fidèles (20 personnes).

Rencontrés à la sortie de l’Eglise également, les fidèles saluent cette reprise de célébration de messes. Pour eux, c’est une occasion pour renforcer la sensibilisation sur la prévention contre les différentes maladies. Ces rencontres selon eux, permettent aux prêtres de lancer des messages afin que la population continue les bonnes pratiques communautaires.

« Nous devons fournir un effort pour continuer à respecter les mesures d’hygiène parce que les maladies existent. Il faut que nous sachions comment nous protéger, certaines personnes ne se lavent plus les mains régulièrement et ne respectent pas la distanciation sociale. Même si nous avons la grâce d’avoir des messes partielles, il ne nous est pas interdit de nous laver les mains car la maladie est là. Même si #Ebola est fini, il y a d’autres maladies auxquelles nous devons nous préserver », ont commenté les fidèles.

Notons que cette commune d’#Oïcha a aussi été affectée par la maladie à virus #Ebola, et la riposte avait été confrontée à l’insécurité.