Pas de nouveaux cas d’#Ebola notifiés à #Goma depuis 40 jours.

A #Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, aucun nouveau confirmé d’#Ebola n’a été notifié depuis une quarantaine de jours. La communauté pense déjà à la fin de l’épidémie. Mais les professionnels de la santé, eux, appellent à plus de vigilance en pratiquer toutes les mesures de prévention.

Les tous derniers cas d’#Ebola à #Goma datent de la fin du mois de juillet et début août 2019. Il s’agissait d’une femme confirmé le 31 juillet et de son jeune enfant de trois ans, déclaré position à #Ebola le 02 août. Depuis, les deux patients sont guéris et la situation semble sous contrôle. De sorte que certains habitants évoquent déjà la fin de l’épidémie.

Dans un micro trottoir réalisé par #KomaEbola ce mardi, l’on peut noter les réactions suivantes : « Je suis content parce que la communauté se soit approprié la riposte contre #Ebola. Je dis merci à notre seigneur Jésus-Christ pour cette protection » … « Je suis satisfaction de cette nouvelle, je dirai merci félicitations aux équipes de la riposte » …

« Pour moi, c’est un sentiment de joie et de satisfaction du fait qu’il n’y a plus de cas d’#Ebola dans la ville de #Goma. Nous sommes tellement fiers de constater la disparition de cette maladie chez nous », disent des habitants de #Goma.

Du coté des équipes de lutte contre #Ebola, il ne faut pas s’enflammer, en dépit des avancées remarquables enregistrées dans la réponse ces dernières semaines à #Goma. L’on appelle plutôt à la prudence. C’est ce que pense notamment le Dr Jean Nico, coordinateur du centre de traitement #Ebola de #Munigi, dans le territoire de #Nyiragongo

« C’est vrai que #Goma n’a pas connu de cas depuis plus de dizaines de jours. L’épidémie sévit toujours dans le grand Nord et en Ituri. La population bouge entre ces zones là et vient à #Goma également », a-t-il relevé.

« Il faut rester toujours très vigilant et continuer à suivre les mesures d’hygiène et les règles de précaution pour éviter toute contamination parce que #Goma n’est pas une ville isolée », a conclu Dr Jean Nico.