Afin de faciliter la réintégration sociale des personnes guéris d’#Ebola, une prise en charge psycho-sociale leur est assurée auprès leur guérison.Une initiative que les bénéficiaires apprécient.

Une initiative que les bénéficiaires apprécient.

Selon Kakule Justin Kasayi, responsable de la sous-commission psycho-sociale à la coordination de la riposte de #Beni, en dehors de la réintégration, l’objectif est aussi de lutter contre la stigmatisation dont ils sont victimes.

Il explique que plusieurs personnes pensent que quand quelqu’un a été malade d’#Ebola, « c’est comme si la maladie est ancrée dans son corps et qu’il ne peut jamais guérir ».

« Ils viennent chez-nous chaque matin pour voir dans quel état nous sommes. Ils s’occupent vraiment bien de nous. Si je me réfère au control auquel nous étions soumis dernièrement avec les spécialistes, ils sont venus avec ce programme de suivi si le virus n’a pas endommagé les yeux », témoigne Kavugho Mukoni Romelie, l’une des guéris d’#Ebola de #Beni.

« Nous sommes suivis sur le plan médical. Chaque mois si vous avez des malaises, après consultation, on vous prescrit les médicaments qu’on vous donne ensuite », lance, Philippe Musumbu Kasanga, un autre guéri.

La prise en charge psychosociale aide aussi les guéris à retrouver une vie normale après la dure épreuve de la maladie. Car « la vie avant #Ebola n’est pas toujours la même après Ebola », indique Kakule Justin Kasayi.

« Il peut arriver qu’un monsieur ne veut plus sentir son épouse parce qu’elle est sortie du CTE (…) Il y a des personnes qui vivent l’insomnie, il y en a qui présentent des troubles menstruels psychogènes, il y a des gens qui présentent des stress post-traumatique, deuil pathologique… », d’où l’accompagnement psychosocial pour les aider surmonter ces difficultés.