Lancé le 14 novembre 2019 dans les aires de santé de Majengo et Kahembe dans la ville de #Goma, la première dose de ce second vaccin contre #Ebola appelé Johnson&Johnson est déjà administré à 14 860 personnes. Depuis le 21 janvier 2020, l’administration de la deuxième dose a commencé et plus de 1900 personnes l’ont reçu, soit plus de deux mois après la première dose.

L’information a été donnée par le Dr Liévin Kalyongo Shamamba, référent médical du projet ‘’Ebola vaccine’’ de l’ONG Médecin Sans Frontières (MSF) France, dans un entretien avec #KomaEbola.

« Pour la première dose, 14860 personnes se sont fait vacciner. Pour la deuxième dose, jusque-là, nous sommes à 1980 personnes. Nous pensons finir avec la première dose le 29 février de cette année et la deuxième la fin serait le 23 mai », a-t-il déclaré.

Interrogé sur l’éligibilité à cette deuxième dose du vaccin, le Dr Liévin Kalyongo Shamamba a répondu que seules les personnes ayant reçu la première dose peuvent recevoir la seconde.

« La deuxième dose du vaccin est exclusivement pour les personnes qui avaient reçu la première dose dès le mois de novembre 2019. Nous les invitons, au 56ème jour, à venir progressivement pour recevoir la deuxième dose en ayant leurs cartes de vaccination. Pour ceux qui n’avaient pas reçu la première dose, il sera difficile de recevoir la deuxième », a-t-il précisé.

Le référent médical du projet ‘’Ebola vaccine’’ de MSF a également répondu à la rumeur selon laquelle ce vaccin rendrait stérile : « Ce vaccin a déjà été testé dans plusieurs pays ; après le test sur 6000 personnes volontaires, on a trouvé qu’il ne présentait pas un danger pour la santé, et il n’a pas beaucoup d’effets secondaires. Donc en aucun cas ce vaccin pourrait rendre stérile », a-t-il souligné.

Rappelons que le vaccin Johnson & Jonson est administré en deux doses et permet, comme tout vaccin de renforcer l’immunité des individus face au virus #Ebola. Il vient donc en complément au premier vaccin rVSV-ZEBOV utilisé dans la réponse à la maladie à virus #Ebola à l’Est de la RDC depuis le 8 Aout 2018.