Ce mardi 11 février 2020, des déplacés pygmées venus récemment des zones affectées par l’insécurité dans le territoire de #Beni, ont accepté de recevoir le vaccin contre #Ebola après une campagne de masse tenue par la sous-commission communication de la réponse à #Ebola dans l’aire de santé de #Bundji (Beni).

Alors qu’ils refusaient jusqu’ici d’être vaccinés contre #Ebola la sensibilisation de la coordination les a convaincus à revoir leur comportement. Payiso Moïse l’un des pygmées affirme que ce changement est la preuve de leur   adhésion au message sur les risques liés à #Ebola. Ces pygmées viennent de #Mantumbi, #Mangina, #Makusa, #Makumo et d’autres zones insécurisées il y a peu, qui ont bénéficié de cette vaccination de masse.

« Nous sommes tous coincés ici à #Bundji pour nous protéger contre la maladie à virus #Ebola car c’est une maladie grave dans notre vie de chaque jour et c’est pourquoi nous acceptons d’être vaccinés », a commenté Payiso Moïse.

Il invite également les autres membres de la communauté à adhérer comme eux en se faisant vacciner pour se protéger contre #Ebola.

« Que ceux qui restent encore dans la forêt et ont peur de recevoir le vaccin viennent aussi, certains viennent de le recevoir déjà et il y a aucun problème », a ajouté Payiso Moïse.

Et la sous-commission communication souligne que cette stratégie de prévention vise à épargner tous les déplacés de tout risque de contamination. « Le dernier cas détecté dans l’aire de santé de #Bundji est à son septième jour de suivi. Pour les pygmées qui se sont déplacés, nous avons décidé qu’ils soient vaccinés parce que nous ne savons pas s’ils ont été en contact avec les malades d’#Ebola, a souligné Josué Kalume, l’un de communicateur de #Bundji.

Précisons que l’aire de santé de #Bundji par où la zone de santé de #Beni a été réinfectée, enregistre ces derniers jours plusieurs déplacés qui viennent des villages environnants à cause de l’insécurité.