Des déplacés internes d’Oicha exposés à des risques de contamination au virus Ebola

A #Oicha, chef-lieu du territoire de #Beni, plusieurs centaines de personnes déplacées à cause de l’insécurité créée par des groupes armés sont exposées à l’épidémie d’#bola. Ces déplacés internes partagent les salles de classe avec les élèves.

L’un des principaux établissements qui accueillent ces déplacés est l’école primaire et secondaire Mwangaza que #KomaEbola a visité. En arrivant dans ce camp de fortune, l’on constate tout de suite des conditions d’hygiène critiques. Les kits de lavage des mains n’existent presque pas. Toutefois, la maladie à virus #Ebola qui sévit dans la province depuis plus d’un an n’est pas ignorée malgré les conditions de vie difficiles. Elle préoccupe ces déplacées.

« Nous nous lavons les mains avec du savon ou de la cendre, et cela après des grands besoins. Nous voulons regagner nos milieux respectifs, nos enfants souffrent ici » ; a lancé une déplacée rencontrée sur le site.

« Dans le cadre de la lutte contre #Ebola, nous essayons d’entretenir nos latrines, mais on n’a pas de matériels appropriés. On a besoin d’un appui dans ce sens. (…). Nous utilisons les mêmes bassins pour laver les latrines, laver nos habits et laver nos corps, C’est grave on est exposé aux maladies », raconte un autre déplacé.

L’école #Mwangaza est occupée pas les déplacés internes depuis plusieurs années. Pendant l’année scolaire comme c’est le cas depuis lundi, les élèves et les déplacés s’alternent. Le matin, les déplacés font sortir leurs affaires pour laisser les salles de classe libres aux élèves. Et le soir, ils y retournent.
Pour le responsable de cette école, une aide en kits de protection contre #Ebola s’avère d’une importance capitale en vue de sauver des vies humaines. Kambale Musiene Janvier. « Ces déplacés ne s’occupent pas de l’assainissement pour protéger les enfants (…). Nous avons une carence si on peut nous doter des kits comme des lavabos, des gants et des bèches. », a-t-il souhaité.

Il faut le dire, ces déplacés sont contraints de vivre misérablement depuis plus de 5ans maintenant. Ils n’attendent que la pacification de la zone de Beni pour regagner leurs milieux naturels et s’occuper de leurs champs, source de leurs revenus. Mais en attendant, ils font face à un second ennemi, la maladie à virus #Ebola.