A #Beni, une centaine de ménages de pygmées demeurent exposée au risque de contamination aux deux épidémies dont la région fait face : #Ebola et le #COVID-19. Basés dans un campement de fortune à Mavivi, à  environ 12 Kilomètres du centre-ville de #Beni, des familles entières dont plus de 200 enfants ayant fui l’insécurité, vivent dans une promiscuité totale depuis deux ans maintenant. Le chef de ce campement, Linga Jean-Pierre, plaide pour une assistance en kits de lavage des mains pour la protection de ses administrés.

Nous sommes au campement des pygmées de Mavivi-Mbandaka qui compte une centaine de ménages. Mais sur place, aucun dispositif de lavage des mains n’existe.  Alors que la mesure la plus élémentaire conseillée par les autorités pour prévenir les épidémies de #Coronavirus et d’#Ebola est le lavage régulier des mains, le chef dudit campement qui craint pour la vie de sa communauté tire la sonnette d’alarme. Linga Jean-Pierre demande aux organismes humanitaires de penser à ses administrés.

« #Ebola a refait surface, nous sommes informés que cette maladie a déjà causé des morts à #Beni. On voudrait bien être propres pour se protéger, mais nous sommes dépourvus de lavabos ici ; voilà pourquoi nous crions à l’aide. Nous voulons éviter toutes les maladies liées aux mains sales. Nous savons que c’est le fait de ne pas être propre qui expose à la maladie », lance-t-il.

Mais en attendant une éventuelle réponse à sa requête, Linga Jean Pierre demande aux membres de sa communauté d’utiliser les moyens du bord pour se préserver d’#Ebola et du #Coronavirus. Il leur conseille surtout d’éviter de se laver en masse dans un cours d’eau.

« Entretenez vos toilettes. Evitez de vous laver en masse dans des rivières comme avant, c’est trop risqué en cette période épidémique. C’est vrai, on le faisait à l’époque dans la brousse, mais ce moment est révolu vous devez utiliser des douches pour laver le corps », conseille Linga Jean-Pierre.

Notons que la communauté pygmée reste habituée à une vie en groupe, même si elle a abandonné son milieu naturel pour vivre en milieu urbain.  Difficile donc, pour le moment, pour eux de respecter la mesure de distanciation sociale.