Beni : vers la déclaration de la fin d’Ebola, le parlement d’enfants s’en réjouit
A Beni, le président du parlement d’enfants se dit satisfait de la riposte efficace contre l’épidémie d’Ebola, avec plus de 30 jours sans nouveau malade. Des résultats à capitaliser pour espérer la déclaration prochaine de la fin de l’épidémie dans la région, souhaite JAZON MUHIWA.
Six enfants de moins de 5 ans ont perdu la vie dans l’épidémie d’Ebola en cours à Beni. Et pour le responsable du parlement d’enfants, ces pertes sont de trop. A Koma Ebola mercredi, Jazon Muhiwa salue la mutualisation des efforts qui conduit petit à petit vers la victoire sur ce virus.
« Vu que la maladie a été cruelle. Le fait que la maladie tend à sa fin c’est enchanté pour nous et pour la population qui l’a compati avec toute sa force. C’était vraiment souffrant nous qui sont du parlement d’enfants d’avoir vécu une situation dans laquelle les enfants sont directement des premières victimes », regrette Jazon Muhiwa.
Compte tenu de la gravité de ce virus, le président du parlement d’enfants demande aux autorités en charge de l’éducation de renforcer la communication sur la prévention des épidémies en milieu scolaire. Une approche qui contribuera à engager davantage les enfants même dans la communauté, renchérit Jazon Muhiwa.
« A part Ebola il y a Covid qui sont toutes ralliées et quand elles arrivent dans une même région ça devient directement catastrophique. Les actions que nous allons passer pour l’année 2022, nous allons nous efforcer dans les méthodes de sensibilisation afin que cette maladie à Ebola ne revienne jamais dans le milieu. Les enfants peuvent lutter facilement contre les maladies des mains sales, tout en effectuant des plaidoyers pourvu que les questions des maladies soient impliquées dans le programme national », souhaite-t-il. Avec un cumul de 11 cas dont 9 décès et 2 personnes déclarées guéries, la déclaration de la fin de la 13ème épidémie d’Ebola est annoncée pour le 16 décembre, selon les autorités sanitaires, si aucun nouveau cas ne resurgit d’ici là.