La maladie à virus #Ebola n’a pas que d’impacts sanitaires. Cette épidémie bouleverse aussi les habitudes alimentaires d’une part et affecte le petit commerce dans les villages d’autre part.
Comment l’épidémie d’#Ebola affecte la vie de la population sur le plan social et économique ? Depuis le début de cette maladie au Nord-Kivu et en Ituri, les chasseurs de rats de brousse et les tenanciers de petits restaurants de fortunes voient leur business affecté.
A #Kayna, une cité située dans le territoire de #Lubero par exemple, l’on a changé l’habitude alimentaire. On ne mange plus le rat par peur d’#Ebola. Les habitants sont impatients de voir la fin d’#Ebola.
« J’étais un grand chasseur de rats. Je pouvais faire 150 pièges et je gagnais facilement par jour 30 à 35 rats. Mais aujourd’hui les choses ont changé avec #Ebola. Il y a beaucoup de crise. Actuellement je ne sais plus quoi faire », se plaint Mbusa Norbert, un chasseur de rats à #Kitobindo car il ne chasse plus parce qu’il n’y a plus de clients pour son produit.
Mais il n’est pas le seul à connaitre cette situation difficile. Mme Visika, veuve depuis trois ans, tient un petit restaurant de fortune à #Kasando où elle vend de la viande de brousse. Elle a vu son revenu considérablement baisser à cause d’#Ebola, faute de clients. « Depuis quelque temps, j’ai cessé d’acheter et revendre les rats parce qu’il y a #Ebola. Je souhaite qu’#Ebola soit éradiqué parce qu’il a déjà tout perturbé », souhaite-t-elle.
Augustin Malonga, un père de famille est juste impatient de voir Ebola éradiquer pour reprendre ses bonnes habitudes alimentaires d’antan. « Que cette maladie soit éradiquée au plus vite. Nous sommes en train de souffrir dans nos ménages », dit-il.
Pour le Dr Diallo Tsongo, médecin épidémiologiste à l’hôpital de #Kayna, la population doit continuer à être prudente en ne mangeant pas n’importe quel animal trouvé mort. « Soyons prudent, Ebola est d’origine animale avant d’être transmis à l’homme. Il faut faire attention aux rats », conseille-t-il.
Dans cette partie du pays, les chasseurs et les consommateurs de rats n’ont qu’un seul souci, voir #Ebola disparaitre le plus vite possible