Pendant la lutte contre l’épidémie d’#Ebola à l’Est de la RDC, les équipes ont fait face à plusieurs défis, notamment les fausses informations sur ce virus. A #Kasindi, dans la zone de santé de #Mutwanga par exemple, ce sont ces rumeurs qui ont poussé Augustin Kombi Kaseraka, un jeune trentenaire,  à intégrer les équipes de riposte pour « connaître la vérité ».

Augustin Kombi Kaseraka est âgé de 31 ans. Il travaillait dans une micro finance de #Kasindi avant d’intégrer la lutte contre la maladie à virus #Ebola pour, dit-il, « se rendre compte de la véracité de tout ce qui se disait autour d’#Ebola ». Et il n’a pas été déçu car il témoigne avoir vécu une réalité contraire à ce qui se disait dans la communauté. D’ailleurs, c’est ce qui l’a motivé à continuer à travailler dans la riposte en dépit des menaces.

« Avant que je ne commence à travailler dans la riposte, on nous disait qu’#Ebola était un business, on disait que dans la riposte on tuait les gens, que c’était les véhicules de la riposte qui propageaient la maladie à virus #Ebola dans la communauté. Et moi j’étais parti y travailler par curiosité, je voulais savoir la vérité », révèle-t-il.

Augustin Kombi Kaseraka est membre d’une association des jeunes de #Kasindi. C’est parès avoir participé à une visite guidée qu’il a intégré la riposte dans la zone de santé de #Mutwanga. Après avoir palpé du doigt la réalité au sujet d’#Ebola, il a décidé de poursuivre le combat. Quelques jours après, il a été affecté dans le pilier Prévention et Contrôle des Infections (PCI). Sur terrain, il a fait face à des cas de résistances communautaires dus aux rumeurs. Malgré cela, il n’a jamais baissé les bras dans le but de sauver les vies.

« Chaque fois qu’on déclarait un cas confirmé d’#Ebola, c’était nous qui étions là pour décontaminer les lieux. Car il y a ce qu’on qualifiait de décès communautaire. Nous avions fait face à plusieurs difficultés, notamment le risque d’être brulé vif. Quand on nous voyait venir, on nous accusait de tout. Ce n’était pas facile de s’en sortir », raconte-t-il.

« Si les rumeurs qui circulaient étaient vraies j’allais démissionner, mais après avoir travaillé dans la riposte j’avais vécu une réalité contraire à ce qui se disait, cela m’a plus motivé à continuer à travailler pour aider ma communauté », confesse Augustin Kombi Kasereka.

Se réjouissant de la fin de l’épidémie d’Ebola à l’Est de la RDC qui a fait beaucoup de victimes parmi lesquelles ses connaissances, Kombi Kasereka appelle les membres de sa communauté à se méfier des rumeurs en cas de crise sanitaire, à l’instar de la Covid 19. Il interpelle surtout les jeunes à faire confiance aux professionnels de santé et aux autorités du pays.