A #Komanda dans la province de l’#Ituri, beaucoup de personnes pratiquent l’automédication quand elles sont malades. Une pratique qui n’est pas sans conséquences selon le président de la Cellule d’animation communautaire (CAC) du quartier de Baraza. Alors, Faustin Gayabo Zanamuzi appelle la population à éviter ce comportement et l’encourage plutôt à se rendre à l’hôpital pour recevoir des soins appropriés.
Selon Faustin Gayabo Zanamuzi, plusieurs facteurs favorisent la pratique de l’automédication dans la communauté à #Komanda. Il évoque notamment l’insuffisance d’informations sur la santé et les croyances entre autres. Pour lui, ce sont les femmes et les enfants qui recourent le plus à cette pratique sans prendre conscience de multiples dangers.
« L’automédication est dangereuse et peut entrainer la mort. Quand vous le faites, vous n’avez pas la précision et la maitrise du dosage des médicaments », a-t-il souligné avant de préciser que les femmes et les enfants délaissés par les parents sont ceux qui sont les plus exposés à l’automédication.
« Quand nous faisons le dénombrement dans les ménages, nous comprenons qu’il y a des femmes enceintes qui ne partent pas à la consultation prénatale (CPN), elles attendent seulement après 7 ou 8 mois de grossesse pour s’y rendre. Et en attendant, elles utilisent d’autres médicaments non prescrits par le personnel soignant », a déclaré le président de la CAC du quartier de Baraza, Faustin Gayabo Zanamuzi.
Pour relever les défis, les membres des CAC de la place renforcent la sensibilisation sur les risques de l’automédication. Cela dans le but d’encourager la communauté à avoir la culture de se rendre à l’hôpital pour des soins appropriés.
« Nous continuons la sensibilisation pour que l’automédication ne se pratique plus dans notre milieu. Nous demandons à toute la communauté de se rendre chaque fois à l’hôpital, en cas de signe des maladies et éviter de se soigner à la maison. Cela est important car il nous aide à détecter la maladie et être pris en charge à temps pour avoir plus de chance de guérir », a souligné un membre des cellules d’animation communautaire.
A noter que les responsables des structures sanitaires ne cessent d’encourager toute la communauté à développer la culture de se faire soigner dans des structures de santé où la prise en charge médicale est efficace.